Un assassinat tragique constitue une perte considérable pour Paysage Libre Suisse.

Un assassinat tragique constitue une perte considérable pour Paysage Libre Suisse.
Le canton de Berne a confirmé, dans un arrêt rendu le 31 octobre 2025, l’arrêt des travaux du parc éolien de Tramelan. Décidée une première fois le 19 août, cette mesure est désormais entérinée : BKW SA a lancé le chantier sans disposer de toutes les autorisations nécessaires. Les travaux sont donc stoppés pour une durée indéterminée. L’avenir du projet reste incertain.
Lors de l’assemblée communale du 29 octobre 2025, les citoyennes et citoyens de Beinwil (AG) ont clairement rejeté le projet de parc éolien du Lindenberg, par 315 voix contre 197. Un résultat sans équivoque, auquel le lobby pro-éolien « Pro Eole » a réagi par une exigence controversée, en demandant la suppression des droits démocratiques populaires dans le canton d’Argovie.
Le Conseil fédéral a examiné en un temps record, à savoir en seulement un mois, les initiatives pour la protection des forêts et des communes. Il les rejette comme il l’a fait jusqu’à présent pour toutes les initiatives populaires. Les arguments avancés, qui proviennent manifestement de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), reposent toutefois sur de nombreuses informations erronées.
Les initiatives populaires fédérales « Contre la destruction de nos forêts par des éoliennes » et « Pour la protection de la démocratie directe par rapport aux parcs éoliens », déposées le 25 juillet 2025, ont abouti. Dans deux à trois ans, le peuple suisse et les cantons pourront ainsi se prononcer concrètement sur la protection des forêts et l’autonomie communale en matière de parcs éoliens.
Le cas de l’Allemagne illustre de manière saisissante la vulnérabilité d’un système énergétique trop dépendant de l’éolien. Au premier trimestre 2025, et pour la première fois depuis deux ans, la production d’électricité issue de sources fossiles y a dépassé celle des énergies renouvelables. En cause : un manque de vent.
Avec la révision annoncée de l’ordonnance sur l’énergie, le Conseil fédéral donne un signal sans équivoque : d’ici à 2030, la Suisse devra produire 35 000 GWh d’électricité à partir de sources renouvelables – dont 18 700 GWh par le photovoltaïque et 2 300 GWh par l’éolien. Cela correspond à la construction de plus de 400 éoliennes réparties sur l’ensemble du territoire.
Dans son édition du 9 avril, Le Temps s’aventure à affirmer que notre organisation, Paysage Libre Suisse (PLCH), serait opaque, et, de surcroît, « couverte » par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Une série d’allégations y sont avancées pêle-mêle. A y regarder de plus près, il devient évident que ces accusations ne résistent à aucune analyse sérieuse.
Depuis décembre 2024, deux éoliennes de type Nordex N149 ont été implantées à Baiereck, dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne), à une distance comprise entre 900 et 1 400 mètres des premières habitations. Peu après leur mise en service, les habitants ont signalé des troubles inquiétants : bourdonnements nocturnes, insomnies, fatigue chronique, sensations de pression dans la tête, agitation intérieure…
Une émission de la SRF soulève des questions brûlantes.
Alors que le monde politique et les médias présentent la transition énergétique comme LA solution au dérèglement climatique, un récent rapport de la Radio Télévision Suisse (SRF) met en lumière une réalité inconfortable : l’expansion des parcs éoliens et solaires a entraîné une hausse des émissions de CO₂ de l’entreprise énergétique Alpiq.