Dans toute l’Europe, des projets de parcs éoliens se heurtent à des oppositions

Prenons notamment le cas de la province historique du Berry, au cœur de la France (Indre), où l’implantation quatre grands parcs éoliens est en cours. Ils sont, de par leur taille et leur impact, similaires à de nombreux projets Suisses.

L’Indre abrite le parc naturel régional de la Brenne, parsemé d’une multitude de lacs, zones humides, forêts et prairies. Refuge d’espèces d’oiseaux rares, comme le héron pourpré et la cigogne noire, ces lieux idylliques sont aujourd’hui menacés. L’implantation de gigantesques éoliennes menace non seulement les populations d’oiseaux, mais fera également diminuer considérablement la valeur des propriétés environnantes.

Ces installations colossales seront érigées contre la volonté des habitants, moyennant des compensations exorbitantes pour les propriétaires fonciers.
Cependant, un espoir subsiste : les promoteurs n’avait pas anticipé la résistance de la population. Avec « Vivre en Boischaut », une association pour la protection de l’environnement naturel, culturel et paysage du bas-Berry et de la Marche, un vent glacial souffle désormais contre eux.

Le problème : en France, les citoyennes et citoyens ne disposent pas de moyens légaux pour s’opposer à ce type de projets. En Suisse, le droit se prononcer existe, mais il est aujourd’hui fortement menacé par les dernières décisions prises par les cantons de Lucerne et de St-Gall. En effet, par un coup de force et en l’espace de quelques mois, le droit aux communes  de se prononcer concernant les parcs éoliens leur a été retiré.

C’est pourquoi l’initiative en cours pour la protection des communes est si importante ! Elle exige que tous les habitants concernés par la construction d’éoliennes puissent voter sur les projets. La population doit pouvoir conserver le droit de défendre sa santé, sa qualité de vie et l’attractivité de sa commune.